Votre corps est le temple de votre âme.
Lorsque j’y pose
mes mains, je côtoie tout ce qui a rythmé votre histoire.
Votre front, tel
un coffret qui recèle vos pensées, vos espoirs, vos opinions et vos croyances.
Derrière les côtes, votre cœur se tapit, qui ne demande qu'à libérer l'amour en se libérant de la souffrance.
Vos poumons
reposent, bien protégés, et portent en eux chagrins, blessures, mais aussi votre
souffle que je perçois au rythme des pressions.
Vos mains comme l’argile qui portent la trace des innombrables travaux accomplis, des caresses prodiguées.
Vos mains comme l’argile qui portent la trace des innombrables travaux accomplis, des caresses prodiguées.
Vos pieds ont pris la forme du chemin déjà parcouru, des
obstacles rencontrés, des refuges pour se reposer.
Vos jambes indiquent la direction que vous avez prise, et la détermination d'arriver au but.
Vos bras comme ce que vous pouvez donner et recevoir, enlacer et prendre.
Vos jambes indiquent la direction que vous avez prise, et la détermination d'arriver au but.
Vos bras comme ce que vous pouvez donner et recevoir, enlacer et prendre.
Dans votre ventre,
les tensions de vos peurs et de vos colères mais aussi la souplesse de votre confiance
et de votre sérénité.
Au creux de votre
bassin, tout ce qui a été créé, ou n’a pas encore eu l’occasion de
l’être.
Accueillir ces observations avec humilité, vigilance et prudence.
Accueillir ces observations avec humilité, vigilance et prudence.
Puisqu'il n’y a rien de plus insondable, de
plus imprévisible que le mystère humain.
Comme
les
abeilles, il y a ceux qui s’aventurent dans l’investigation de leur âme
et savent que leur corps peut les éclairer avec ses signaux et
ses messages. Ceux-là s’activent,
bougent, glanent les informations partout où ils peuvent les trouver et n’ont de
cesse tant qu’ils n’ont de réponse à leurs interrogations.
Il y a ceux qui
reposent et savent que pendant une heure, le shiatsu et ses katas va leur
prodiguer le repos de leur âme dans ce temple tranquille. Ils somnolent et finissent par ronfler avec
bonheur, satisfaits de s’accorder une petite trêve dans le tourbillon de leurs
journées bien remplies.
Et puis d'autres
qui sont venus et repartis sans un mot, gardant bien au chaud tout ce qu’ils
n’ont pas voulu ou pu exprimer.
Certains dont le
visage s’illumine et rayonne sous la révélation qu’ils viennent de
recevoir.
A vous que je n’ai
pas encore rencontrés, je souhaite la bienvenue.
Tous, sans
exception, ont été, sont et seront pour moi les gardiens de mon bonheur de
pratiquer.
19 décembre
2008
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